Depuis plus d'un millénaire aux îles Féroé une tradition est toujours en pratique. Dans ces paysages où l'on se verrait bien passer des vacances au bord des falaises vertigineuses et des plages il y a cependant une ombre. Le grind, (massacre en français). Un grind commence lorsque les féringiens aperçoivent non loin des côtes des globicéphales ou baleines pilotes. C'est là le début d'une excitation générale, la population se rassemble sur la plage la plus proche et attend avec impatience. Pendant ce temps les hommes et les garçons foncent vers leurs bateaux et naviguent vers les baleines pilotes. Une fois les navires arrivés à hauteur des pauvres animaux les hommes dans les embarcations frappent l'eau avec des bâtons ou des tuyaux, ce qui créer un mur de son qui se répercute sur les rochers et rabat les globicéphales vers les eaux peu profondes. Chez les baleines pilotes c'est la panique générale, elles sont piégées, devant, il y a la plage et des centaines de féringiens qui attendent de les massacrer et derrière il y a des dizaines de navires les poussant vers le rivage. Une fois les animaux apeurés en eaux peu profonde les habitants courent vers l'eau et se jettent sur es cétacés. Les féringiens sont alors équipés de couteaux et de crochets et massacrent ces animaux intelligents et sensibles. Les globicéphales sont alors tranchés et découpés dans d'horribles souffrances et le dernier qui reste a vu toute sa famille mourir avant lui et se noie dans le sang de ses parents ou de ses frères et sœurs.

    Le grind est terminé, des centaines de baleines pilotes vont être remontées sur les quais et ouvertes. Les enfants féringiens sont même invités à venir assister à ces massacres et parfois à y participer. Au temps des vikings les habitants des îles Féroé chassaient le globicéphale pour se nourrir, aujourd'hui il n'en n'est rien. Le grind est devenu un plaisir pour les féringiens, qui prétendent que ces massacres sont une tradition pendant que d'autres prétendent qu'il s'agit de survie.